L’administration russe a jugé aujourd’hui qu’il serait « absurde » d’accuser la Russie de la mort d’une Britannique, contaminée au Novitchok quatre mois après la crise diplomatique entre les deux pays déclenchée par l’empoisonnement d’un ancien espion russe et de sa fille.
« Nous ne sommes pas au courant que la Russie ait été d’une quelconque manière associée avec cela. Nous considérons que ce serait dans tous les cas assez absurde », a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov lors d’un point-presse.
Hospitalisée dans un état critique à Salisbury, dans le sud du Royaume-Uni, Dawn Sturgess, 44 ans, est décédée hier soir. Elle avait été contaminée à l’agent innervant Novitchok, selon la police britannique qui menait aujourd’hui une enquête pour meurtre. Un homme de 45 ans, hospitalisé lui aussi après avoir été contaminé au Novitchok selon Londres, reste dans un état critique.