La Chine insiste sur l’importation de pétrole d’Iran

Selon John Driscoll cité par des médias chinois, directeur de JTD Energy Services, la Chine ne se soucie pas des remarques et des menaces de Trump.

Comme le pense Driscoll, la Chine et l’Inde, deux importateurs majeurs du pétrole iranien, ne se soucient pas des sanctions pétrolières américaines.

Selon les rapports, les Etats-Unis ont essayé de faire pression sur les Etats asiatiques et africains pour réduire les importations de pétrole en provenance d’Iran, et ce alors que certains pays comme l’Inde, le Japon et la Turquie résistent encore à la pression. En outre, les responsables américains n’ont pas encore eu de discussions avec la Chine et l’Inde en tant que deux importateurs majeurs de pétrole iranien sur la question.

Bien que la Chine, l’Inde, la Corée du Sud et le Japon soient les principales cibles des Etats-Unis, les intérêts nationaux sont les premiers à être pris en compte par ces pays, a déclaré le directeur de JTD.

Il a ajouté que Séoul et Tokyo sont sous une pression plus intense alors que les deux négocient au sujet de la dispense.

Mais la situation pour Pékin et New Delhi est différente car ils ne veulent même pas réfléchir sérieusement aux menaces américaines, a ajouté l’expert en énergie.

La question est que la Chine et l’Inde continueront les importations de pétrole en provenance d’Iran, les deux étant les principaux partenaires et acheteurs du pétrole iranien, a indiqué l’expert.

Après la sortie de Washington du PAGC le 8 mai, les États-Unis ont prolongé de 90 à 180 jours les autres pays avant de recommencer à imposer des sanctions à Téhéran le 4 novembre.

En réponse aux sanctions américaines, le premier vice-président iranien, Eshaq Jahangiri, a annoncé le 1er juillet que le gouvernement iranien vendrait le pétrole du pays par le biais d’une bourse nationale, les Etats-Unis ciblant le secteur pétrolier iranien afin de limiter les exportations.