La présence du ministre chinois des Affaires étrangères au sein de la commission mixte de l’Iran à Vienne a été un signe du soutien de Pékin à l’accord, a annoncé lundi le ministère chinois des Affaires étrangères.
«La réunion était d’une grande importance car c’était la première réunion de ce genre depuis le retrait des Etats-Unis de l’accord», a déclaré Hua Chunying à l’Agence de presse de la République islamique (IRNA).
L’Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies (États-Unis, France, Grande-Bretagne, Chine et Russie) et l’Allemagne ont signé l’accord nucléaire en 2015. L’Iran a accepté de réduire son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions économiques.
Le président américain Donald Trump s’est retiré de l’accord en mai, le qualifiant de pire accord jamais signé par les Etat-Unis.
Les ministres des Affaires étrangères des trois signataires européens de l’accord nucléaire avec l’Iran – Grande-Bretagne, France et Allemagne – connu sous le nom d’UE3, et la Russie et la Chine plus l’Iran se sont réunis vendredi 6 juillet à Vienne.
Tous les signataires de la réunion ont activement montré qu’ils étaient en faveur de la sauvegarde de l’accord, a indiqué la porte-parole chinoise.
Elle a également décrit la déclaration finale de la commission comme une indication d’une volonté politique positive des membres.
Lors de la réunion, le ministre Wang Yi a exprimé le ferme soutien de son pays à l’accord, proposant une proposition à cinq volets selon laquelle la loi internationale régit la mise en œuvre du PAGC, empêchant les membres de prendre des mesures unilatérales.