Marine Le Pen dénonce un « coup d’Etat » après la saisie de fonds de son parti

La cheffe de l’extrême droite française Marine Le Pen et plusieurs responsables politiques se sont inquiétés lundi d’une atteinte au débat démocratique en France après la saisie de 2 millions d’euros d’aide au parti Rassemblement national (RN, ex-FN).

Face aux critiques, le ministère français de la Justice a affirmé dans un communiqué qu’il « ne saurait être admis qu’il soit porté à atteinte à l’indépendance de l’autorité judiciaire ».

Les juges financiers parisiens ont ordonné cette saisie dans le cadre de l’affaire des emplois présumés fictifs d’assistants d’eurodéputés FN au Parlement européen.

Quatre nouvelles inculpations, dont celle de l’eurodéputé français RN (ex-FN, extrême droite) Nicolas Bay, ont été prononcées dans le cadre de cette affaire, a-t-on appris lundi de sources concordantes.