La police israélienne a interrogé mardi le Premier ministre Benyamin Netanyahu durant plus de quatre heures, pour des soupçons de corruption.
Le journal israélien « Haaretz » a rapporté sur son site Internet que l’interrogatoire s’est focalisé, durant plus de quatre heures, sur le dossier de la compagnie de télécommunications Bezeq, sans fournir davantage de détails.
Ni la police, ni le bureau du Premier ministre israélien n’ont fait dans l’immédiat de déclarations sur l’interrogatoire.
Netanyahu a longtemps nié les accusations portées contre lui, déclarant à cet égard: « Il n’y aura rien, parce qu’il n’y a rien. »
Pour sa part, la télévision publique israélienne a relevé qu’il s’agit de la dixième fois que Netanuyahu est interrogé par la police pour des soupçons de corruption, en un an.
L’interrogatoire s’est focalisé sur les soupçons concernant des facilités accordées par Netanyahu à la société Bezeq, en échange d’une couverture médiatique positive sur le site web d’informations « Walla », appartenant à Shaul Elovitch, l’ancien directeur général de la société.
L’affaire est connue en Israël sous le nom de « Dossier 4000 ».
L’enquête devrait également aborder le « Dossier 2000 », concernant des pourparlers menés par Netanyahu avec l’éditeur du quotidien israélien « Yediot Aharonot » pour obtenir une couverture médiatique positive, en échange de restrictions à l’expansion d’un journal concurrent, « Israel Hayom ».
En février dernier, la police israélienne avait recommandé que Netanyahu soit inculpé dans l’affaire du « dossier 2000 », ainsi que celle relevant du « dossier 1000 », concernant les bénéficies engrangés par le Premier ministre auprès d’hommes d’affaires.
A noter cependant que le conseiller juridique du gouvernement israélien Avichai Mandelblit n’a pas encore décidé d’inculper Netanyahu.