Trump : la rencontre avec Poutine pourrait être plus facile que le sommet de l’OTAN

Donald Trump a estimé mardi que sa rencontre avec Vladimir Poutine à Helsinki pourrait être plus facile que le sommet de l’Otan à Bruxelles ou même sa visite au Royaume-Uni, au moment où il embarquait pour une tournée européenne de plus d’une semaine.

« Il y a l’Otan, le Royaume-Uni (…) et il y a Poutine », a-t-il déclaré depuis les jardins de la Maison Blanche, énumérant son programme. « Franchement, Poutine pourrait être le plus facile de tous. Qui l’aurait pensé », a poursuivi M. Trump au sujet de son premier sommet bilatéral prévu lundi prochain avec son homologue russe.

« Je pense que le fait de bien s’entendre avec la Russie, de bien s’entendre avec la Chine, de bien s’entendre avec les autres est une bonne chose. Pas une mauvaise chose, cela fait des années que je le dis », a déclaré M. Trump en amont du sommet qui aura lieu dans la capitale finlandaise.

Le président américain, qui voyage accompagné de son épouse Melania, doit dans un premier temps se rendre en Belgique, où son avion atterrira dans la soirée (vers 19H30 GMT), pour assister à un sommet de l’Otan mercredi et jeudi qui s’annonce tendu.

M. Trump reproche sans cesse à ses alliés de l’Otan de ne pas augmenter suffisament leurs dépenses militaires, un message qu’il a encore martelé mardi matin.

« Nous avons beaucoup d’alliés. On ne peut pas abuser de nous. L’Union européenne ne peut pas abuser de nous. Nous avons perdu 151 milliards de dollars dans le commerce (avec l’UE) l’année dernière. Et en plus de ça, nous dépensons au moins 70 % pour l’Otan et franchement ça les aide plus que nous », a-t-il déclaré.

« Chère Amérique, considérez mieux vos alliés, après tout vous n’en avez pas tant que ça », avait lancé peu avant le président du Conseil européen Donald Tusk.

Vendredi, le président américain doit aussi se rendre au Royaume-Uni pour rencontrer la Première ministre Theresa May. Cette rencontre est maintenue malgré les départs du gouvernement britannique du chef de la diplomatie Boris Johnson et du ministre du Brexit David Davis.

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