Au moins 16.000 déplacés par les combats à la frontière Colombie-Venezuela

Au moins 16.000 personnes ont été déplacées par les combats entre les rebelles de l’ELN et une autre guérilla à la frontière entre la Colombie et le Venezuela, selon bureau de l’ONU chargé des affaires humanitaires (OCHA).

Des « violations des droits de l’homme et des infraction au droit international »ont été commises dans le cadre de ces affrontements, que les autorités attribuent à une dispute pour le contrôle du trafic de drogue, selon cet organisme.

Cela a provoqué « le déplacement d’au moins 16.000 personnes » dans six municipalités du département colombien du Norte Santander (nord-est), précise l’OCHA. Les combats opposent l’Armée de libération nationale (ELN), qui négocie actuellement la paix avec le gouvernement colombien, et Los Pelusos, qui regroupe des éléments restants de la guérilla maoïste de l’EPL, déjà dissoute, selon le autorités. Malgré des décennies de lutte anti-drogues, la Colombie reste le premier producteur mondial de cocaïne.