Les dirigeants de l’OTAN ont appelé, mercredi, la Macédoine officiellement pour entamer ses discussions d’adhésion à l’Alliance, mettant en garde que son adhésion ne sera pas achevée tant que le problème du nom du pays qui persiste avec la Grèce ne sera pas résolu.
Après l’indépendance, en 1991, de la Macédoine de l’ex-République de Yougoslavie, la Grèce a refusé d’adopter le nom de son nouveau voisin, dès lors que ce nom véhiculerait une réclamation de terres de la province grecque de Macédoine et constituerait une spoliation de la culture et de la civilisation du pays.
Cette invitation, qui a été officialisée dans la Déclaration finale du Sommet de l’OTAN, balise la voie à l’adhésion du trentième membre à l’Alliance, une mesure rejetée par la Fédération de Russie.
L’agence Associated Pressa a transmis citant l’OTAN que « la résolution du problème du nom (de la Macédoine) est une condition pour parachever de manière réussie le processus d’adhésion.
La Grèce et la Macédoine ont signé, le mois dernier, un accord qui prévoit le changement du nom de la Macédoine en « République du Nord de Macédoine » en contrepartie de quoi Athènes facilite les efforts de son voisin du nord pour adhérer à l’OTAN et à l’Union européenne.
Cependant, le président macédonien, Gjorge Ivanov, avait annoncé le 26 juin écoulé qu’il ne ratifiera pas l’accord portant changement de nom du pays, conclu avec la Grèce.