La Belgique a confirmé jeudi son engagement d’augmenter progressivement ses dépenses de défense en direction des deux pour cent du PIB réclamés par l’Otan – et avec une insistance renouvelée par le président américain Donald Trump -, mais sans fixer d’échéance, a indiqué le Premier ministre Charles Michel.
« Nous avons à nouveau confirmé nos engagements du Pays de Galles. Cela signifie qu’une direction existe vers les 2% », a-t-il affirmé à la presse à l’issue d’un sommet de l’Otan de deux jours à Bruxelles au cours duquel M. Trump a pressé ses alliés d’accélérer la hausse de leurs budgets militaires.
Mais le Premier ministre s’est refusé à évoquer toute échéance pour la réalisation de cet objectif, en soulignant que la question restera à l’agenda de son gouvernement et qu’elle devra à nouveau être discutée lors de la prochaine législature.
Il n’est selon lui « pas réaliste » d’imaginer qu’en Belgique et dans bien d’autres pays les 2% puissent être atteints « l’an prochain ».