Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a assuré, jeudi, que son pays n’a aucun problème avec le Régime du président syrien Bachar al-Assad.
Netanyahu a, cependant, mis l’accent sur la nécessité d’éliminer les forces iraniennes de la Syrie et sur le droit de Tel Aviv à réagir, en cas de nécessité, pour protéger ses frontières contre toute action militaire syrienne.
« Nous n’avons pas de problème avec le Régime d’Al-Assad et aucune balle n’a été tirée à partir du Plateau du Golan, durant 40 ans », a rapporté le site web du journal israélien « Haaretz », citant la déclaration de Netanyahu avant son départ de la capitale russe Moscou, jeudi.
Netanyahu avait rencontré, mercredi à Moscou, le président russe, Vladimir Poutine. Les deux dirigeants avaient discuté des développements en Syrie et de la demande israélienne d’éliminer l’Iran du pays.
En outre, il a assuré qu’Israël « n’est pas contre la reprise du pouvoir d’Al-Assad en Syrie ni contre le rétablissement de sa force ».
Et le Premier ministre israélien d’ajouter que « cependant, Israël réagirait, en cas de nécessité, pour protéger ses frontières contre toute action militaire syrienne ».
« Notre politique a prouvé qu’on ne s’est pas mobilisé et qu’on ne se mobilisera pas, mais, ce qui nous gêne est la présence de l’Organisation Daech et de l’Organisation libanaise Hezbollah », a poursuivi Netanyahu.
Il a souligné, dans le même ordre d’idées, que « le principe est, en premier lieu, de préserver notre liberté de réagir contre toute personne qui se mobilise contre nous, et en deuxième lieu, d’éliminer les Iraniens des terres syriennes ».
Le journal israélien a souligné que la déclaration de Netanyahu est intervenue quelques heures après le bombardement de 3 positions en Syrie, jeudi à l’aube, selon l’armée israélienne.
Netanyahu a déclaré, dans ce contexte, que les Iraniens « n’ont pas complètement quitté la région frontalière syrienne, mais, ont reculé de dizaines de kilomètres loin du Plateau du Golan ».
« La politique israélienne est toujours la même : le retrait total des forces iraniennes, sans qu’Israël n’intervienne dans la récupération des régions frontalières par Al-Assad, ce qui est important pour les Russes », a souligné le Premier ministre israélien.
« Israël coordonne toutes ses positions avec les Etats-Unis», a-t-il ajouté.