Vendredi, le Premier Vice-Premier Ministre Ararat Mirzoyan a de nouveau refusé de préciser quand le nouveau gouvernement arménien espère organiser les élections législatives anticipées, jugées vitales pour son avenir politique.
Le Premier Ministre Nikol Pachinian a appelé à de telles élections dès son accession au pouvoir en mai. Il avait annoncé qu’elles pourraient avoir lieu avant la fin de l’année. Cependant, le programme politique de son gouvernement – approuvé par le parlement arménien le mois dernier – indique que les sondages devraient avoir lieu dans un an au plus tard.
Mirzoyan a cité ce programme après avoir rencontré les membres d’un groupe parlementaire ad hoc qui tente de rédiger des amendements majeurs au Code Électoral. Lors de cette réunion, un membre du groupe, Sergey Bagratian, a demandé quand les élections pourraient être tenues de manière réaliste si le Code était modifié en septembre.
« Nous devons analyser et discuter ensemble », a répondu le Vice-Premier Ministre, en restant vague. « Le gouvernement n’a pas une position qu’il tente d’imposer aux autres forces politiques. »
L’alliance Yelk et les deux autres forces parlementaires représentées dans le gouvernement, le Bloc Tsarukian et la Fédération Révolutionnaire Arménienne (Dashnaktsutyun), contrôlent ensemble moins de la moitié des sièges de l’Assemblée Nationale. Le Parti Républicain de l’ancien président, Serge Sarkissian, est toujours la plus grande faction, même après avoir perdu sa majorité parlementaire le mois dernier après une série de démissions.
Les modifications à la législation électorale arménienne sont en train d’être rédigées non seulement par les législateurs, mais aussi par un groupe de travail gouvernemental dirigé par Mirzoyan. Ce dernier a exprimé l’espoir qu’ils parviendraient à un consensus. « Idéalement, nous devrions avoir un seul projet qui mette tout le monde d’accord », a-t-il déclaré.
Yelk, le Bloc Tsarukian et Dashnaktsutyun sont largement en accord concernant les changements à apporter au Code Électoral. En particulier, ils veulent s’assurer que les Arméniens votent uniquement pour les partis et les coalitions politiques, plutôt que pour des candidats individuels qui se présentent dans des circonscriptions nationales. Ils considèrent que le HHK a injustement profité du système électoral existant lors des élections générales de l’année dernière.
Le Parti Républicain reste opposé à l’abolition des élections individuelles.