Dans un entretien avec Euronews, Mohammad-Javad Zarif a déclaré: «Ce dont nous avons besoin des Européens, c’est à la fois l’engagement politique qu’ils ont pris,
maintenant nous devons voir les mesures sur le terrain, pas simplement par écrit, pas simplement dans des mots – dans le secteur bancaire, dans le secteur de l’investissement, dans le secteur de l’énergie, dans le secteur des transports, dans le secteur des PME.»
Il a fait ces remarques en référence aux vœux de l’UE sur le soutien de l’accord nucléaire, selon l’interview publiée mercredi.
L’Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies (États-Unis, France, Grande-Bretagne, Chine et Russie) et l’Allemagne ont signé l’accord nucléaire en 2015. L’Iran a accepté de réduire son programme nucléaire en échange de la réduction des sanctions économiques.
Le président américain Donald Trump s’est retiré de l’accord en mai, le qualifiant de pire accordjamaid signé par Washington qui a également réimposé les sanctions économiques dont la première série entrera en vigueur le 6 août.
Se référant au pouvoir et à l’influence de l’Europe, il a déclaré: «Nous croyons qu’il devrait être plus actif dans la paix et la sécurité régionales, dans la paix et la sécurité internationales ainsi que dans la promotion d’une coopération et d’un dialogue accru».
Le haut diplomate iranien a affirmé que le pays continuerait sa coopération avec la Russie et le gouvernement syrien dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme.
Je blâme le président américain Donald Trump pour «son soutien à Daech», a déclaré Zarif, «le fait que des armes américaines ont été trouvées entre les mains de Daech et d’autres organisations extrémistes. Je pense donc que nous devrions regarder les réalités, ceux qui ont combattu le terrorisme, ceux qui ont combattu l’extrémisme sont les Syriens et ceux qui travaillent avec les Syriens.»