Les Européens ont rejeté lundi la demande des États-Unis d’isoler économiquement l’Iran et ont adopté un instrument juridique pour protéger les entreprises européennes présentes dans ce pays contre les sanctions américaines, a annoncé la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini.
Les Vingt-Huit ont adopté un instrument juridique pour protéger les entreprises européennes présentes dans ce pays contre les sanctions américaines.
Les Européens ont rejeté, lundi 16 juillet, la demande des Etats-Unis d’isoler économiquement l’Iran. Les Vingt-Huit ont adopté un instrument juridique pour protéger les entreprises européennes présentes dans ce pays contre les sanctions américaines, a annoncé la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini.
« Nous avons approuvé l’actualisation du statut de blocage et nous prenons toutes les mesures pour permettre à l’Iran de bénéficier des retombées économiques de la levée des sanctions », a expliqué Mme Mogherini à l’issue d’une réunion avec les ministres des affaires étrangères des Etats membres de l’UE.
La loi de blocage européenne entrera en application le 6 août, date du premier volet des sanctions américaines. Le second volet entrera en vigueur le 4 novembre, pendant les élections de mi-mandat aux Etats-Unis.
Ce règlement établi en 1996 doit permettre de contrer le fait que les sanctions américaines s’appliquent à toutes les entreprises et personnes physiques dans le monde, en vertu du principe de l’extraterritorialité du droit américain. Nombre de grandes entreprises européennes comme le groupe pétrolier Total ont décidé de se retirer d’Iran s’ils ne sont pas exemptés des sanctions américaines.
Washington a refusé d’en dispenser les entreprises européennes après avoir dénoncé l’accord sur le nucléaire avec l’Iran.