Plusieurs ONG ont mis en place des programmes de formation visant à faciliter l’intégration des migrants.
Le compte à rebours a commencé. Dans une semaine, la Grèce va recevoir 1500 demandeurs d’asile d’Allemagne.
Un rapatriement programmé, en juin dernier, et basé sur les accords européens dits «de Dublin II». Ils définissent la règle centrale du système européen de répartition des demandeurs d’asile, à savoir leur renvoi dans le pays par lequel ils sont entrés en Europe, la Grèce en l’occurrence. Suspendue en 2012, parce que la justice européenne ne considérait pas la Grèce comme sûre pour les réfugiés, cette mesure est à nouveau mise en vigueur. Alors que des milliers de migrants et réfugiés sont toujours bloqués dans le pays, depuis la fermeture de la route des Balkans en 2015, ces renvois de réfugiés ne rassurent pas les autorités helléniques.
Le manque de moyens et d’infrastructures est une réalité, notamment, dans les îles situées face à la Turquie voisine, où les centres de rétention sont débordés.