Après les pourparlers sensationnels entre les dirigeants russes et américains, Vladimir Poutine et Donald Trump à Helsinki, dans le contexte des prochaines élections de mi-mandat, l’administration américaine cherche des leviers, pour ne creuser encore le fossé entre les deux puissances en dépit des tentatives des dirigeants.
Et c’est juste à temps que le Premier ministre révolutionnaire de l’Arménie Nikol Pashinyan pense se rendre à Washington, plein de désir de trouver des amis d’outre-atlantique après la même tentative avortée à Bruxelles. Pour les politiciens américains, cette situation est à propos, et le Congrès, selon l’information du site Web du Comité National Arménien d’Amérique, collecte soigneusement des signatures pour exiger une rencontre personnelle de Donald Trump avec Pashinyan.
«Nous sommes enthousiasmés par toutes les nouvelles possibilités de renforcer la coopération des États-Unis avec le nouveau gouvernement de l’Arménie et joignons nos amis au Congrès, dans des questions de soutien de l’administration pour renforcer activement nos relations bilatérales avec un accent sur le développement durable des relations économiques mutuellement bénéfiques», a déclaré le directeur exécutif du Comité Aram Hamparian.
Selon le Congrès, une telle réunion pourrait servir à élargir le dialogue américano-arménien et à renforcer l’intégration économique internationale de l’Arménie. Ainsi, la république peut devenir une pierre d’achoppement dans les aspirations de Trump et de Poutine à régler des relations tendues entre Washington et Moscou, perturbant les accords du sommet d’Helsinki. C’est sur ce résultat que comptent les adversaires de la Maison Blanche.
Des représentants du comité du Congrès arménien Frank Pallone, Jackie Spier, David Trott, David baladan, Gus Birilakis et Adam Schiff, dans leur lettre à ses collègues soulignent que « le dialogue entre le Président de Trump et le Premier ministre Pashinyan en mettant l’accent sur le développement économique, la sécurité et la démocratie est extrêmement importante pour la formation d’un noyau stable de partenariat stratégique entre nos pays. »
Dans le même temps, le Comité national arménien d’Amérique a également annoncé que Washington serait digne d’une telle coopération au début. Ainsi, dans les directions prioritaires la subvention pour la somme de 140 millions de dollars domine. Et, apparemment, pour les Etats-Unis, il n’est pas trop cher de maintenir son vecteur de politique étrangère dirigé contre la Russie.
Ainsi, dans un proche avenir, nous aurons pu nous attendre à une intensification du cours anti-russe en Arménie. Les «conservateurs occidentaux» de Pashinyan et les intéressés ont tous les moyens pour cela. Les États-Unis travaillent activement depuis longtemps à l’agitation politique par le biais de séminaires spéciaux organisés par l’intermédiaire de leur ambassade et des ONG. En outre, il convient de noter qu’un tel développement pourrait conduire à l’escalade du conflit dans le Haut-Karabakh, ce qui permettra aux États-Unis de fixer dans le pays de ses experts militaires pour la confrontation avec l’Iran.