La Hongrie a appelé mardi les actes juridiques de l’Union européenne, qui visent à forcer le pays à respecter les règles de l’asile de l’UE, « inacceptable » et une attaque contre ceux qui défendent l’Europe.
La semaine dernière, la Commission européenne a transféré Budapest à la Cour européenne (CJCE), le principal tribunal du bloc, pour « non-conformité » avec la législation de l’UE.
Ce qui est arrivé après le dernier mois, la Hongrie a adopté la loi dite de « Stop Soros », du nom du milliardaire américain George Soros libéral, que le gouvernement du Premier ministre Viktor Orban a accusé l’organisation de la migration en Europe.
La loi prévoit une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à un an pour l’assistance aux personnes entrant illégalement en Hongrie.
Ce conflit est le dernier affrontement entre la CE et le gouvernement d’Orban.
Orban accuse régulièrement la chancelière allemande Angela Merkel d’avoir contribué à l’afflux de migrants en 2015, les déclarant les bienvenus.