L’armée algérienne refuse d’être impliquée dans la politique

Le chef d’état-major de l’armée algérienne, le général Ahmed Gaid Salah, a déclaré, jeudi, que l’institution militaire « connait les limites de ses missions constitutionnelles et il est hors de question de l’impliquer dans les enjeux politiques ».

Il s’agit de la première réaction du chef d’état-major à l’appel lancé par un parti islamique, en vue d’assurer une « transition démocratique » dans le pays.

Gaid Salah a tenu ces propos dans un discours prononcé lors d’une cérémonie à l’école militaire de Cherchell.

«L’Armée nationale populaire est une armée qui connait les limites de ses missions constitutionnelles et il est hors de question de l’impliquer dans les enjeux partisans et politiques », a-t-il déclaré.

Il y a quelques jours, Abderrazak Mokri, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP, islamique), avait lancé une initiative politique en faveur d’une transition politique sous le contrôle de l’armée nationale. L’initiative en question vise à sortir le pays de ce qu’il considère comme étant des crises politiques, économiques et sociales.