Un navire transportant une quarantaine de migrants africains recueillis en Méditerranée est bloqué depuis plus de 12 jours au large des côtes de Tunisie. Les autorités tunisiennes refusent de le recevoir et d’assumer sa responsabilité juridique et humanitaire.
Ce pays musulman résolument raciste abandonne des migrants subsahariens en plein mer. Le bateau, le Sarost 5, est bloqué à 12 milles nautiques (22 km) de la côte. Les migrants africains, comprenant des femmes enceintes et des enfants, sont dans un mauvais état de santé.
L’Etat tunisien qui ignore ses obligations refuse de répondre à l’appel de détresse et de permettre exceptionnellement aux migrants bloqués dans descendre dans le port de Zarzis, au sud du pays et de bénéficier d’un suivi médical et psychologique.
Un ancien président tunisien appelle les autorités à faire preuve d’humanité. Ce mardi 24 juillet 2018, l’ex-président Moncef Marzouki a appelé les autorités à accueillir ce bateau de migrants et à contribuer aux efforts de sauvetage.
« Que direz-vous lorsque l’Italie, la France ou l’Espagne laisseront des migrants tunisiens se noyer sans réagir ? » s’est-il demandé sur son compte Facebook, appelant les autorités à faire preuve d’humanité.
Ce pays musulman viole les conventions internationales sur la recherche et le sauvetage en mer et la loi maritime qu’il a signé. Il refuse de honorer ses obligations internationales en matière de solidarité, d’accueil et d’hospitalité à l’endroit de migrants subsahariens.
Toutefois Tunis, qui ferme les yeux sur le sort de ces migrants qui vont mourir noyés en Méditerranée, se permet de critiquer la seule démocratie au Proche-Orient.
Les yeux de ce pays musulman raciste tournés vers Israël
La Tunisie, dont l’article 1 de la Constitution stipule que l’Islam est la religion de l’État, a vigoureusement condamné, dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères, la loi adoptée par le Parlement israélien déclarant Israël “Etat-nation”, dénonçant soi-disant « la portée raciste et discriminatoire et ses répercussions sur les efforts de paix. »
Le communiqué a également souligné la prétendue « transgression par l’Etat hébreu de la légitimité internationale et des résolutions des Nations unies relatives aux droits historiques et légitimes du peuple palestinien à un Etat indépendant viable ayant pour capitale Al-Qods. »
Le ministère des Affaires étrangères a appelé les Nations Unies et le Conseil de sécurité à assumer leurs responsabilités en empêchent« l’entité sioniste de mettre en oeuvre sa politique de répression contre les Palestiniens.»
La ségrégation et le racisme contre les Noirs sont monnaie courante dans ce pays du Maghreb
Les noirs sont en Tunisie confrontés à un racisme intolérable. Dans un déni institutionnalisé, le racisme anti-noir y reste impuni.
Les 10 à 20 % de Tunisiens à la peau sombre ont chacun leur lot d’anecdotes à raconter attestant du racisme ordinaire qu’ils subissent – ils sont totalement absents des hautes fonctions et de la scène politique ou médiatique.
Au sud du pays par exemple, on se croirait sous le régime de l’apartheid. Tous les jours des bus scolaires sont réservés pour les enfants noirs et d’autres pour les enfants blancs, pourtant tous les deux convergent vers les mêmes écoles.
Au niveau des autorités tunisiennes, et ce même malgré l’adoption d’une nouvelle Constitution (qui ne garantit aucune existence pour les droits des noirs, des juifs et des berbères), rien n’est fait et rien n’est proposé.
La Tunisie est le deuxième pays le plus intolérant d’Afrique, selon une étude récente d’Afrobarometer. La Tunisie est en dessous de la moyenne africaine.
La Tunisie est aussi classée au niveau 2 sur la liste des pays pratiquant la traite transnationale des personnes selon le rapport 2016 du Bureau de contrôle et de lutte contre la traite des personnes du Département d’État des États-Unis.
Toujours selon l’étude du Département d’État des États-Unis, la Tunisie est un pays source de destination et de transit pour les victimes de la traite. Tunis ferme les yeux sur le recrutement, le transport, le transfert, l’hébergement ou l’accueil de personnes aux fins d’exploitation. Des véritables mafias sévissent dans le pays et veillent sur le fléau de l’esclavage.
Depuis 2016, plus de 25 000 personnes ont été réduites à l’esclavage en Tunisie selon l’Indice mondial de l’esclavage publié en 2018 par le groupe de défense des droits de l’homme Walk Free Foundation. La Tunisie a environ 25 000 « esclaves ».
La ségrégation et le racisme concerne aussi les juifs
L’article 73 sur les conditions d’éligibilité du Président de la République est représentatif des différents types d’exclusion que la Constitution tunisienne institue. Le Président doit être musulman.
Le premier paragraphe dispose ainsi que « la candidature à la présidence de la République est un droit pour tout électrice ou électeur tunisien (…) dont la religion est l’Islam« .
La condition d’islamité est valable aussi pour l’intégration dans les forces armées et la police. Que ce soit l’un ou l’autre, les références à l’Islam sont nombreuses et la liberté de conscience extrêmement limitée.
Les non-musulmans ont aussi moins de droits civiques, politiques et culturels.
En Tunisie, comme dans le reste des pays arabes, les mesures de spoliation des biens juifs ont constitué l’un des axes majeurs de la politique anti-juive.
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Par milliers, en vue d’éliminer toute influence juive dans l’économie tunisienne, des biens et entreprises aussi divers que des propriétés foncières, immeubles, villas, minoteries, fabriques de pâtes alimentaires, fonds de commerce, grands magasins ont été spoliés depuis les années 1970.
La communauté juive de Tunisie comptait plus de 110 000 Juifs en 1948 et 53 000 d’entre eux émigrèrent vers Israël peu après l’indépendance de l’État hébreu. Les événements qui suivirent la guerre des Six Jours sonnèrent le signal d’alarme pour les Juifs de Tunisie, avec notamment les émeutes anti-juives de 1967.
Les pertes matérielles des Juifs de Tunisie, bien que n’ayant pas fait l’objet d’une appréciation détaillée, restent importantes et variées. Ce qui distingue ces pertes de celles d’autres communautés juives des pays arabes est l’importance des biens fonciers, notamment de terrains agricoles ayant été spolié.
Une fois leurs légitimes propriétaires dépossédés, l’État tunisien a détruit les registres des états civils des victimes de cette politique de spoliation. Le but était de compliquer la tache des héritiers et de fermer la porte à toute opération de « recensement » pour éviter que ces biens fussent répertorié et qu’un processus de réparation puisse s’engager.
Les officiels israéliens, dont le Premier ministre Benyamin Netanyahu, ont souvent réclamé des dédommagements pour ce qu’ils considèrent comme étant une spoliation des biens des juifs dans les pays arabes. La valeur de ces biens serait d’environ 300 milliards de dollars selon diverses sources.
Tant et aussi longtemps que les juifs ne sont pas indemnisés, les pays arabes n’ont pas le droit de critiquer Israël.
Les gouvernements des pays du Maghreb sont aussi responsables de ces milliers de morts en Méditerranée, dans le Sahara ou dans des camps de réfugiés insalubres.