Le sujet du programme nucléaire iranien concerne tous les pays, pas seulement les États-Unis, a déclaré le président russe Vladimir Poutine.
Lors d’une conférence de presse à Johannesburg en marge du sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) a confirmé son soutien de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien, également connu sous le nom de PAGC.
Le PAGC ne concerne pas seulement l’Iran et les États-Unis, et cet accord nucléaire concerne de nombreux pays, y compris les pays européens, a ajouté le président russe.
Les rencontres avec M. Trump sont «utiles», a-t-il déclaré. «Les contacts au plus haut niveau politique sont nécessaires», a-t-il souligné, assurant que les deux dirigeants «ne peuvent pas discuter de tout par téléphone».
Vladimir Poutine s’est dit vendredi «prêt à se rendre à Washington» pour rencontrer Donald Trump et a assuré avoir invité le président américain à Moscou.
L’Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies (États-Unis, France, Grande-Bretagne, Chine et Russie) et l’Allemagne ont signé l’accord nucléaire en 2015. L’Iran a accepté de réduire son programme nucléaire civil en échange de sanctions économiques.
Le président américain Donald Trump s’est retiré de l’accord en mai, le qualifiant de pire accord jamais signé par son pays.