Un référendum sur la sortie de la zone euro ne figure pas dans le contrat de gouvernement italien et n’est pas à l’ordre du jour, a déclaré le vice-président du Conseil italien et dirigeant du Mouvement 5 Etoiles (M5S), Luigi Di Maio dans un entretien accordé au Corriere della Sera dimanche.
Même si le gouvernement est « sensible » à l’idée d’organiser un référendum sur une sortie de la zone euro, il « n’entend pas poursuivre (ce projet) », dit-il au quotidien italien. Ses propos font écho à ceux tenus par Beppe Grillo, fondateur du M5S, qui avait déclaré vendredi que l’Italie devait se doter d’un « plan B » pour quitter la zone euro si la situation économique l’imposait.
Beppe Grillo ne détient aucun portefeuille au sein de la coalition de gouvernement et reste influent au M5S, même s’il ne le dirige plus et ne joue guère de rôle dans la gestion du mouvement au quotidien. Ses déclarations avaient tout de même pesé sur la Bourse de Milan et provoqué des tensions sur les rendements des emprunts d’Etat italiens.