Mardi, la poétesse Dareen Tatour, originaire du village de Reineh dans le nord d’Israël, a été par un tribunal israélien à 5 mois de prison pour incitation à la violence en publiant un poème sur les réseaux sociaux.
Le journal israélien Haaretz a indiqué, sur son site électronique, « qu’un tribunal israélien dans la ville de Nazareth (nord) a condamné la poétesse Tatour à 5 mois de prison ».
Tatour détient la nationalité israélienne, et fait partie de la minorité arabe palestinienne en Israël qui est restée sur son territoire en 1948 après la Nakba de Palestine.
Dareen Tatour (36 ans) a été arrêtée en octobre 2015, après avoir publié son poème intitulé « Résiste, mon peuple, résiste-leur » sur les réseaux sociaux.
En novembre 2015, le Procureur général israélien l’avait accusée d’incitation à la violence et de soutien à une organisation terroriste ».
Le 13 janvier 2016, la Cour centrale israélienne à Nazareth (nord) avait libéré la poétesse Tatour et l’a condamnée à la prison avec sursis.
Il n’a pas été possible dans l’immédiat de déterminer si Dareen Tatour a l’intention de faire appel.