Dans un discours prononcé, mercredi, lors des funérailles de la jeune maman de 26 ans et de son bébé de 11 mois, assassinés lâchement par les terroristes du PKK, le président turc Recep Tayyip Erdogan, a une nouvelle fois affirmé que si la peine de mort venait à être adoptée par le parlement, il la validerai sans la moindre hésitation.
Les terroristes du PKK ont actionné, hier mardi, une charge dissimulée sur le bord de la route à Hakkari (Sud-est de la Turquie) au passage d’un véhicule civil à bord duquel se trouvaient Nurcan Karakaya, épouse d’un soldat turc, et leur bébé de onze mois. La mère est tombée en martyr sur place tandis que le bébé, très grièvement blessé, est décédé quelques heures plus tard à l’hôpital.
Les funérailles des deux victimes se sont déroulées à Sivas, ville du centre anatolien, en présence de nombreux responsables politiques, dont le président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, et une foule nombreuse venues clamer leur rejet du terrorisme et réclamer la peine capitale pour les auteurs de cette ignominie.
A l’issue de la cérémonie, le chef de l’Etat, s’est adressé à la foule en promettant qu’il validerai la loi rétablissant la peine de mort si elle était adoptée par le parlement turc.