Les Etats garants du Processus d’Astana (la Turquie, l’Iran et la Russie) ont salué, mardi, la volonté du Régime syrien et de l’Opposition de mener un projet pilote dans le cadre des mesures destinés à rétablir la confiance. A la clôture de la rencontre de Sotchi sur la Syrie, les deux parties en conflit ont ainsi convenu d’échange de détenus.
Dans la Déclaration finale émise par les Etats garants au terme de la rencontre tenue à Sotchi (en Russie), lue par l’envoyé spécial du président russe pour la Syrie Alexander Lavrentiev, les Etats garants ont expliqué que « cet accord a été conclu après la quatrième réunion du Groupe de travail sur les détenus ».
« La Turquie, l’Iran et la Russie soutiennent fermement la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale de la Syrie et réaffirmé sa détermination à combattre le terrorisme afin de l’éliminer », lit-on dans la Déclaration finale.
Les Etats garants ont exprimé leur détermination à « s’opposer aux agendas séparatistes visant à saper la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie, ainsi que la sécurité nationale des pays voisins ».
Le même document indique également que « les Etats garants poursuivront les efforts conjoints en vue d’instaurer la confiance entre les parties en conflit en Syrie, notamment au sein du Groupe de travail sur la libération des détenus et des kidnappés et la remise des corps, avec la participation des experts des Nations Unies et du CICR’.
Ils ont, en outre, salué « la volonté manifestée par les parties en conflit de mettre en œuvre un projet pilote », sans plus de détails.
En guise de conclusion, la Déclaration indique que les Etats garants ont décidé de tenir la prochaine réunion au mois de novembre.
DOSSIER : Sotchi – une ville sportive ou une ville politique