Mohamed Mahsoub, l’ancien ministre égyptien des Affaires parlementaires à l’époque de l’ancien président Mohamed Morsi, est libéré par les autorités judiciaires italiennes jeudi, un jour après son arrestation dans le sud de l’Italie.
Mahsoub a été arrêté à son arrivée à l’aéroport de Catane, en Sicile, mercredi dans la soirée, en vertu d’un mandat d’arrêt international. Les autorités égyptiennes avaient en effet fait part à Interpol des accusations criminelles formulées à l’encontre de l’ancien ministre, en demandant son arrestation.
« La demande d’extradition ne pouvait pas être appliquée contre Mahsoub », a déclaré la télévision publique italienne.
Mercredi soir, Mahsoub a annoncé son arrestation par les autorités italiennes dans une vidéo diffusée sur son compte Twitter.
« La police italienne me retient depuis trois heures près de la ville de Comiso à la demande des autorités égyptiennes en vue de m’extrader. Ils refusent de divulguer les accusations portées à mon encontre »,a-t-il expliqué.
L’ancien ministre a également assuré que les accusations de fraude, d’escroquerie, formulées à son encontre par les autorités de son pays, étaient « fabriquées ».
« Tout comme je défends la liberté de mon pays, je défendrai ma liberté jusqu’au dernier souffle de ma vie », a-t-il asséné.
Aucun accord d’extradition ne lie Le Caire et Rome. Les articles 10 et 26 de la Constitution italienne interdisent l’extradition des civils vers les pays qui appliquent la peine de mort.