Trois employés expatriés de la compagnie française Sodexo ont été enlevés dans des circonstances confuses, puis exécutés, jeudi à Kaboul, dans ce qui est qualifié d' »acte terroriste » par les autorités.
Le leader mondial des services et de la restauration collective en entreprises s’est dit « profondément attristé et choqué par cette perte tragique ».
Dans un communiqué, son PDG, Denis Machuel, a assuré « travailler étroitement avec les autorités » en charge de l’enquête, et confirmé que les victimes étaient de nationalité malaisienne, indienne et macédonienne.
« Au nom de Sodexo, je m’associe à la douleur de leurs familles, de leurs proches et de leurs collègues et leur témoigne notre soutien dans cette épreuve », a-t-il ajouté. Un « dispositif d’accompagnement et de soutien psychologique » a été mis en place pour les collaborateurs sur place.
Les corps des trois employés, menottés et criblés de balles, ont été découverts par la police jeudi à l’extérieur de Kaboul, moins de deux heures après leur enlèvement, que les autorités ont qualifié d' »acte terroriste ».
Selon la représentation malaisienne à New Delhi, le corps du malaisien a d’ailleurs été « retrouvé à 33 km au sud de Kaboul ».
Les trois hommes étaient des cuisiniers qui travaillaient pour une entreprise de restauration, avait précisé un peu plus tôt à l’AFP une source de sécurité, sans épiloguer.
Personne n’a revendiqué cette opération, mais « à ce stade nous pensons qu’il s’agit d’un acte de terrorisme », a déclaré à l’AFP le porte-parole de la police de Kaboul, Hashmat Stanikzai.
D’après ses informations, les trois hommes ont été enlevés dans l’est de la capitale afghane, à proximité de l’aéroport international.