Le président de la République Emmanuel Macron est arrivé vendredi vers 17H00 au fort de Brégançon (Var), où il doit recevoir en fin de journée la dirigeante britannique Theresa May, avant d’y passer deux semaines de congés.
Emmanuel Macron a salué de la main depuis son véhicule, qui ne s’est pas arrêté, la centaine de badauds qui l’attendaient à la grille de la résidence d’été des présidents français, ont constaté des journalistes de l’AFP.
La Première ministre britannique, qui est de retour de ses congés en Italie, est attendue pour une rencontre qui doit débuter à 19H15 par une réunion de travail entre les deux dirigeants. Ils retrouveront ensuite leurs conjoints, Brigitte et Philip, pour un dîner « amical » à quatre avec vue sur les eaux turquoises de la Méditerranée.
Le séjour d’Emmanuel Macron et de son épouse au fort de Brégançon permet à la demeure fortifiée de la Côte d’Azur de retrouver sa fonction de résidence présidentielle d’été, après avoir été délaissée ces dernières années. À la suite d’une année « vraiment intense », le président « va prendre du repos tout en continuant à travailler dans une ambiance calme », selon son entourage.
Perchée sur un piton rocheux, la bâtisse n’est accessible que par une étroite digue artificielle. Elle est protégée des regards par de hauts murs et les massifs de bougainvilliers et de mimosas.
L’annonce de l’installation d’une piscine hors-sol, pour un coût déclaré de 34.000 euros, a fait polémique en juin. L’Elysée a assumé cette décision, affirmant qu’elle allait permettre des économies sur la surveillance de la petite plage privée, située au pied du fort.
Ces dernières décennies, les photos des baignades présidentielles ont contribué à la notoriété de Brégançon, où les paparazzi prennent position sur la plage publique en face de la presqu’île. Sont également entrées dans la mémoire collective les sorties de messe hautes en couleur de Jacques Chirac à Bormes-les-Mimosas ou les courses à vélo de Nicolas Sarkozy.