Les violences qui secouent le Nicaragua depuis le 18 avril ont fait 317 morts selon un dernier bilan. Le pays est en crise et accuse le président Daniel Ortega et son épouse d’avoir mis en place une dictature.
Au moins 317 personnes, dont 23 mineurs et 21 policiers, ont été tuées dans les violences qui agitent le Nicaragua depuis avril, selon un nouveau bilan publié jeudi 2 août par la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH). Ces chiffres ont été vérifiés par le MESENI, un groupe spécial de suivi de la situation créé par la CIDH, a précisé cet organe autonome de l’Organisation des États américains (OEA), basé à Washington.
La commissaire Antonia Urrejola, rapporteure de la CIDH pour le Nicaragua, a appelé le pays « à enquêter rapidement et de manière sérieuse sur chacun de ces crimes » et à mettre en place « un registre actualisé, fiable et transparent de tous les décès ».