Farzaneh Sharafbafi, directrice générale d’IranAir, s’était déjà rendu en France pour vérifier la livraison. ATR a déjà livré huit avions en Iran depuis deux ans et demi.
A la lumière de la mise en œuvre officielle de l’accord sur le nucléaire iranien officiellement connu sous le nom de Plan d’action global commun (PAGC) signé par l’Iran et six grandes puissances mondiales le 16 janvier 2016, les compagnies aériennes iraniennes ont conclu des contrats avec les géants constructeurs d’avion du monde afin de renouveler l’ancienne flotte aérienne du pays qui a subi les sanctions à long terme de l’Occident avant le PAGC.
Cependant, le président américain Donald Trump a décidé de retirer l’accord historique le 8 mai 2018, défiant les efforts diplomatiques de ses alliés européens pour le convaincre du contraire. Washington a commencé à faire pression sur les pays du monde pour qu’ils mettent un terme à leurs relations commerciales et de coopération croissantes avec Téhéran après le PAGC.
Malgré les mesures anti-iraniennes, le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré le 31 juillet que son pays espère recevoir le feu vert des États-Unis pour fournir des avions à l’Iran.