Une vingtaine d’opposants arrêtés au siège de leur parti comparaissaient devant la justice samedi à Harare, après la victoire contestée du président sortant Emmerson Mnangagwa, qui a appelé à l’apaisement dans l’espoir de tourner la page de l’ère Mugabe.
M. Mnangagwa a obtenu de justesse la majorité (50,8%) des voix lors de l’élection présidentielle de lundi, la première depuis la chute du président Robert Mugabe, tombé en novembre après près de quatre décennies au pouvoir. Il appartient, comme M. Mugabe, au parti de la Zanu-PF, aux commandes du pays depuis l’indépendance en 1980.