Alors que la Maison Blanche n’est pas arrivée à convaincre Pékin de réduire ses importations de pétrole iranien, la directrice de l’Institut des Affaires internationales Nathalie Tocci, a déclaré dans son message Twitter que cette décision constituait une étape importante vers la revitalisation du Plan d’action global commun.
L’agence américaine Bloomberg a précédemment décrit le refus du géant asiatique de réduire à zéro ses importations de brut iranien, un coup porté aux efforts du président Donald Trump pour isoler la République islamique après le retrait unilatéral des Etats-Unis de l’accord nucléaire.
Les États-Unis ont exhorté leurs alliés à réduire leurs importations d’Iran d’ici le 4 novembre. Cette décision a incité de gros acheteurs de pétrole brut d’Iran, tels que la Chine, la Corée du Sud et l’Inde, à explorer des solutions à ce problème.
Selon Bloomberg, des groupes de responsables américains envisagent de se rendre dans les capitales des pays du monde afin de faire suspendre l’achat de pétrole iranien.
Le 8 mai, le président américain Donald Trump a annoncé le retrait américain de l’accord sur le programme nucléaire iranien et annoncé le rétablissement des sanctions contre Téhéran.
Récemment, les autorités américaines ont exigé que tous les consommateurs étrangers de pétrole brut cessent d’importer ces produits d’Iran le 4 novembre prochain au plus tard afin de garantir la pression économique sur Téhéran. L’acte américain a eu des conséquences négatives pour les pays européens et asiatiques, l’Iran exporte chaque jour plus de 2 millions de barils de pétrole vers ces pays, et sans la présence de l’Iran sur le marché mondial, il est impossible de fournir rapidement un tel volume.