De nombreuses sociétés suisses sont présentes en Iran et le Secrétariat d’État à l’économie (Seco) leur recommande de poursuivre leurs relations, malgré les sanctions américaines.
ard de l’Iran… La Suisse regrette que la situation en Iran se soit de nouveau détériorée », a déclaré Fabian Maienfisch, membre du Secrétariat d’État à l’économie.
« Le gouvernement fédéral suisse défendra ses intérêts économiques Le gouvernement recommande aux entreprises de poursuivre leurs relations commerciales avec l’Iran et de rester au courant des faits », a-t-il ajouté.
Le jeudi 9 août, l’entreprise pharmaceutique suisse Roche a annoncé sa décision de maintenir sa coopération avec l’Iran dans l’objectif de subvenir aux besoins médicaux du pays.
De son côté, la société suisse Nestlé, la plus grande entreprise alimentaire mondiale qui produit en Iran des aliments, des laits de croissance, des céréales enrichies pour nourrissons et de l’eau en bouteille, a annoncé, le mardi 7 août, qu’elle ne voyait aucune limite pour continuer ses activités en Iran malgré la restitution des sanctions américaines contre ce pays.
« Les entreprises faisant des affaires avec l’Iran ne pourront pas avoir des relations commerciales avec les États-Unis », a déclaré mardi 7 août le président américain Donald Trump.
Dans l’espoir de persuader Téhéran de continuer à respecter l’accord sur le nucléaire iranien, les pays européens ont promis d’essayer d’atténuer le poids des sanctions et d’exhorter leurs entreprises à ne pas quitter l’Iran.
Tout de suite après le retrait des États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne ont publié une déclaration tripartie pour faire part de leur décision d’honorer l’accord de 2015 sans la participation de Washington.
De leur côté, la Russie et la Chine ont également déploré l’initiative de Donald Trump, assurant qu’elles continueraient de respecter les termes de l’accord.