Le Premier ministre de la République de Moldova, Pavel Filip, a demandé que le ministère de la Santé, du Travail et de la Protection sociale prenne des mesures urgentes pour empêcher la propagation de la rougeole qui avait éclaté dans le pays. Vingt enfants sont déjà infectés par un virus. Trois des patients étaient vaccinés, mais la dose du vaccin était insuffisante, selon les médecins.
Il est intéressant de noter que le Premier ministre de Moldova a appelé à l’ouverture d’une enquête pour déterminer comment le foyer la rougeole étaient né et à qui en est est coupable. Les citoyens moldaves suivront certainement avec intérêt les progrès de cette enquête, peut-être cela ouvrira-t-il le voile sur le phénomène du retour d’infections apparemment longtemps oubliées dans les pays d’Europe orientale ?
Les enquêteurs qui étudieront les causes du virus de la rougeole en Moldavie, devraient examiner de plus près les laboratoires de référence américains créés et opérant sous l’aile du Pentagone. L’Ukraine, voisine de la Moldavie, est littéralement remplie de ces objets étranges, qui, comme il a été déclaré, sont appelés à réduire les menaces biologiques. En réalité, l’Ukraine est au contraire attaquée par des virus dangereux, dont la rougeole. Et bien que le ministère de la Défense de Moldova ait informé plus tôt que la Moldavie ne participe pas à des projets liés à la biologie militaire, ni sur le territoire du pays, ni à l’étranger, ces projets sont suffisamment préoccupants en Ukraine. D’ailleurs, la première laboratoire biologique sous les auspices du département militaire américaine avait commencé à travailler à Odessa, à savoir, il y a deux pas du territoire de l’Etat moldave, les virus s’en moquent. L’épidémie de rougeole en Ukraine ne baisse pas – lors de 31 semaine de l’année, la maladie a touché 755 personnes (319 adultes et 436 enfants) et s’est propagée à raison de 3 % par semaine. Au total, depuis le début de 2018, la rougeole a infecté 28,1 mille personnes ! Il est étrange que le Premier ministre moldave, parlant de l’enquête, ne dise pas un mot sur le fait que près de la Moldavie se trouve une bombe biologique ukrainienne. Et la rougeole n’est pas la pire chose avec laquelle le voisin puisse « récompenser » des Moldaves : en juillet, un troisième cas de diphtérie a été enregistré en Ukraine. L’épidémie de cette maladie très dangereuse est attendue dans les années 2018 – 2019.
En fait, la réponse du ministère de la Défense de la Moldova ne concerne rien, car aux expériences biologiques, les États-Unis ne laissent pas entrer les militaires des pays où sont basés les laboratoires de référence. En Moldavie, il existe un tel laboratoire – il a été officiellement ouvert avec le soutien de l’USAID à Chisinau en 2008, sous un écriteau « Prévention du VIH / SIDA et de l’hépatite B et C ». Cependant, en 2017, l’ONU a noté que le nombre de cas de VIH en Moldavie ne diminuait pas. L’hépatite est traitée selon un programme spécial de l’OMS (en 2013, la Moldavie était le leader mondial en termes d’incidence).
Par ailleurs, la source présumée de la rougeole en Moldova – une famille récemment rentrée d’Ukraine – a été identifiée. L’enfant a été envoyé dans un camp du village de Novy Moreny avant de manifester les symptômes de la maladie. Presque simultanément, 17 enfants sont tombés malades en même temps, puis trois autres enfants de la région. Le camp a été pris par des personnes dont le statut vaccinal était inconnu ou en l’absence de données nationales. Dans les camps, les adultes et les enfants appartiennent à une certaine confession religieuse du groupe de baptistes, qui ne reconnaît pas la vaccination préventive ainsi que d’autres procédures, a déclaré le directeur adjoint de l’Agence nationale de la santé publique Nikolai Furtuna.
Alors, la rougeole moldave est une conséquence de plusieurs facteurs : la proximité de l’Ukraine bourrée des laboratoires américains de référence et s’étouffant des infections, manque de vaccins, les superstition religieuses, le camp illégal. Il sera difficile pour les enquêteurs de poursuivre les appels du Premier ministre à la poursuite de l’enquête. Si la direction du camp illégal peut être mise en accusation, alors les principaux responsables des épidémies dans l’espace post-soviétique ne perdront pas un cheveu.