Le président palestinien renouvelle son rejet de « l’accord du siècle »

Le président palestinien Mahmoud Abbas a réitéré son rejet du plan politique américain pour la résolution du conflit israélo-palestinien, connu sous le nom de « l’accord du siècle ».

L’accord propose une résolution du conflit israélo-palestinien en forçant les Palestiniens à faire des concessions, y compris sur le statut de Jérusalem-Est.

« Nous sommes les premiers à l’avoir rejeté », a insisté Abbas qui s’exprimait lors de l’ouverture des travaux du Conseil central palestinien à Ramallah, mercredi.

Le président palestinien a, par ailleurs, déclaré que « le Hamas n’avait aucune intention de parvenir à la réconciliation » et que son mouvement, le Fatah, « n’accepterait que la réconciliation complète. »

« Nous n’accepterons pas un Etat à Gaza et il n’y aura pas d’Etat [palestinien] sans Gaza », a-t-il asséné.

Abbas a également rejeté la déduction par Israël des allocations pour les familles des martyrs et des prisonniers des recettes fiscales perçues des Palestiniens.

Les travaux de la 29e session du Conseil central palestinien dans la ville de Ramallah ont démarré, mercredi, en présence de cinq factions majeures au sein de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

La session est, par contre, boyocottée par des mouvements majeurs: le Hamas, le Jihad islamique, le Front populaire, le Front démocratique et le Mouvement d’initiative nationale.

Le Conseil central est un organe permanent issu du Conseil national de l’OLP, la plus haute instance législative représentant le peuple palestinien.

La division politique règne sur les terres palestiniennes, depuis la mi-juin 2007, après que Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza, tandis que Fatah continue de diriger la Cisjordanie.