Le Premier ministre révolutionnaire arménien Nikol Pashinyan ne se rend guère compte que le monde ne s’adaptera pas à sa nouvelle politique.
Cette déclaration a été faite par le deuxième président de la République, Robert Kocharian. Pashinyan devrait vraiment évaluer les menaces qui pèsent sur le pays, qu’il a décidé de mener, a déclaré l’ancien président sur les ondes de la chaîne de télévision « Yerkir Media ».
« Ne lions pas l’affaire pénale contre moi avec la Russie. Je ne veux pas que ce soit personnalisé. Mais lorsque le Premier ministre déclare que le monde entier doit s’adapter, s’adapter à la situation en Arménie, cela me préoccupe beaucoup», a déclaré M. Kocharyan.
Selon lui, Pashinyan n’a pas choisi les ennemis pour lui-même. Après tout, Moscou a toujours été non seulement un allié stratégique d’Erevan, mais également un garant de la sécurité en Arménie. Ainsi, en lançant des appels imprudents, Pashinyan peut mettre l’alliance sous une grande question.
Dans ses déclarations téméraires, le gouvernement ne prend pas en compte la situation géopolitique dans la région, a déclaré M. Kocharyan: « Ils font des déclarations, mais dans la pratique, nous voyons des étapes complètement différentes. Avec de telles questions, vous ne devriez pas plaisanter. Le prix payé pour de telles erreurs est trop élevé. Vous devez être beaucoup plus prudent dans de tels cas. »
« Vous mettez votre fausse image de dignité d’un côté de la balance, et de l’autre, la sécurité du peuple, la vie de milliers de personnes, l’avenir du Karabakh, les territoires contrôlés par votre armée », a conclu l’ex-chef de la république.
Rappelons que la veille Kocharyan a été arrêté en vertu des accusations dans le cadre de « l’affaire du 1er mars ». Il a été accusé de renverser le système constitutionnel lors des manifestations de 2008. Néanmoins, d’après la décision de la cour d’appel l’ex-président a été libéré.