La Russie continue de mettre en œuvre ses engagements dans le cadre du plan d’action global commun», indique le communiqué.
«La Société d’Etat pour l’énergie nucléaire de Rosatom mène une série de projets visant à garantir la conformité avec les termes du PAGC», a-t-il ajouté.
Un projet bilatéral russo-iranien visant à reconfigurer deux cascades de centrifugeuses dans une ancienne usine d’enrichissement d’uranium à Fordo en vue de produire des isotopes stables est en cours de mise en œuvre. Les isotopes stables seront utilisés à des fins industrielles et médicales, a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères.
La déclaration a continué en disant que «les stocks de combustible avec des niveaux d’enrichissement allant jusqu’à 20% pour le réacteur de recherche de Téhéran sont stockés en Russie».
Ils sont renvoyés en Iran par lots de moins de 5 kg à la demande de l’Iran et après avoir reçu confirmation de l’AIEA que toutes les conditions préalables du PAGC ont été remplies. Le premier lot a été transféré en Iran au début de 2017. Les préparatifs sont en cours pour envoyer un deuxième lot, a ajouté le ministère.
«En outre, la Russie a confirmé sa volonté d’aider l’Iran, au besoin, à gérer le surplus d’uranium faiblement enrichi, dont les réserves ne doivent pas dépasser 300 kg en Iran.»
Nous fournissons également divers types d’assistance pour la mise en œuvre de l’annexe III du Plan d’action global, qui contient une liste de domaines de coopération spécifiques avec la République islamique d’Iran pour l’utilisation de l’énergie atomique à des fins pacifiques.
La coopération susmentionnée avec l’Iran se déroule en stricte conformité avec les termes du PAGC et la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations Unies et sous le contrôle total de l’AIEA », selon le communiqué. «Nous réaffirmons notre engagement décisif à prendre toutes les mesures nécessaires pour préserver et mettre pleinement en œuvre le PAGC.»
Après le retrait par Washington, le 8 mai, de l’accord historique sur l’Iran, connu sous le nom de Plan d’action global commun (PAGC), les Etats-Unis ont accordé 90 à 180 jours de périodes de liquidation à d’autres pays avant qu’ils ne commencent à imposer des sanctions pétrolières à Téhéran le 4 novembre.