« Des attaques projetées par des extrémistes de droite radicalisés ne sont pas à exclure en Belgique », selon le ministre de la Justice Koen Geens, qui parle d’un « regain d’activité », dans les titres Sudpresse lundi.
« La Sûreté de l’État estime que notre pays compterait plusieurs dizaines d’activistes d’extrême droite prêts à mener des actions violentes ou à enfreindre la loi sur base de leur cadre idéologique », a déclaré Koen Geens.
« Des villes comme Anvers, Bruxelles, Charleroi, Gand et Malines regroupent d’importantes concentrations d’activistes d’extrême droite. On trouve également des cellules dans des régions plus rurales de Flandre occidentale et orientale, du Limbourg, à Liège et dans la province de Luxembourg », pousuit le ministre.
Selon lui, en règle générale, cela se limite à « des manifestations pacifiques ou à des messages de haine racistes diffusés dans les médias sociaux ». Mais il relève aussi des incidents où des centres d’asile et des mosquées ont été la cible de cocktails Molotov ou de bombes incendiaire.
Le Collectif Contre l’Islamophobie en Belgique (CCIB) reçoit autour de 80 à 100 signalements par an. « Les discours xénophobes d’extrême droite augmentent et il ne faut pas être musulman pour réagir. Il y va de la cohésion sociale dans notre pays », commente le vice-président du collectif Hajib Lhajjaji qui a interpellé le ministre des Affaires intérieures Jan Jambon à ce sujet.