Les policiers ont été appelés à trois reprises cette semaine par des agents de sécurité pour des incidents à la Porte d’Ulysse à Haren, selon une information du quotidien La Dernière Heure confirmée dimanche par le porte-parole de la police de Bruxelles-Ixelles Olivier Slosse.
Trois personnes hébergées dans le centre ont été privées de leur liberté. Un agent de sécurité a quant à lui dû être transporté à l’hôpital. Il est en incapacité de travail pour huit jours. La première intervention a eu lieu mardi soir à 22H40. Il s’agissait alors de personnes indésirables qui ne voulaient pas quitter les lieux. Il n’y a pas eu d’arrestation.
Le second appel concernait, selon la DH, un travailleur qui se faisait taper dessus à coups de chaises et de bâtons jeudi vers 08H00 du matin. Deux personnes ont été arrêtées.
Vendredi à midi, un autre individu a été privé de sa liberté. D’après la DH, il aurait refusé de quitter les cuisines du centre, interdites d’accès aux personnes hébergées. Il dissimulait un grand couteau de cuisine sur lui. L’agent de sécurité a réussi à s’emparer du couteau, mais a été blessé par celui-ci et a reçu un projectile sur la tête. Il a été transporté en ambulance à l’hôpital.
Mehdi Kassou, le porte-parole de la Plateforme citoyenne de Soutien aux Réfugiés, rappelle que le public est varié à la Porte d’Ulysse et compte des migrants comme des sans-abri. En réponse à la prétendue omerta dénoncée par des membres du personnel dans la DH, il explique les règles en vigueur: « On a un système de sanctions, qui sont les mêmes pour tous. On bannit pendant trois jours puis définitivement les personnes qui se sont montrées agressives ou qui ont consommé de la drogue. On ne communique pas sur chaque problème rencontré dans le centre, mais quand il a fallu interrompre les inscriptions à la Porte d’Ulysse une nuit parce que c’était trop tendu, on a communiqué ».