L’Union européenne a accueilli avec satisfaction la sortie officielle de la Grèce de son programme européen d’assistance financière, trois ans après avoir frôlé le Grexit.
Le commissaire aux Affaires économiques Pierre Moscovici a qualifié ce moment d’ « historique », qui devra être suivi d’autres étapes.
« N’imaginons pas qu’il n’y a plus besoin de discipline ou de réforme et que les leçons du passé peuvent être oubliées. Ce serait stupide. (…) La Grèce est maintenant rentrée dans la normalité. Cela signifie qu’il n’y a plus de programme, qu’on ne va pas surveiller les réformes prises par la grèce dans la futur. On ne va pas imposer d’une manière ou d’une autre des mesures ou des décisions. »
La fin de la tutelle financière pour la Grèce signifie que le pays va pouvoir recommencer à se financer sur les marchés. Mais elle a été obtenue au prix d’importants sacrifices de la part de la population. Le pays est désormais le quatrième plus pauvre d’Europe, derrière la Bulgarie, la Croatie et la Roumanie.