Chasse aux fake news : Facebook traque les mauvais élèves

Le réseau social a reconnu user d’outils pour détecter les usagers qui minent le fact checking. Il affirme qu’il ne s’agit pas d’un système de notation.

Alors que le réseau social tente d’attirer de plus en plus d’utilisateurs, ce mardi, Facebook a reconnu avoir développé des outils permettant d’identifier les abonnés qui signalent des fake news sans « aucun discernement » et minent par là même les efforts de l’entreprise pour lutter contre la désinformation.

Mais le réseau social a démenti très fermement une information du Washington Post qui affirmait que ce système de détection était une sorte de système de notation de la fiabilité de tous ses abonnés.

Des abonnés signalent des nouvelles avec lesquelles ils ne sont pas d’accord
Facebook est sous un feu roulant de critiques qui l’accusent de ne pas faire assez pour débarrasser la plateforme aux plus de 2 milliards d’utilisateurs des innombrables fausses informations qui la parsèment.

Le groupe a donc expliqué avoir développé un système pour éviter que les efforts faits par ses vérificateurs ne soient anéantis par ces abonnés qui signalent systématiquement des nouvelles (même exactes) souvent parce qu’ils ne sont pas d’accord avec le contenu.

« Nous voulons que notre lutte contre la désinformation soit la plus efficace possible »
« La raison pour laquelle nous procédons ainsi c’est parce que nous voulons que notre lutte contre la désinformation soit la plus efficace possible », souligne l’entreprise sollicitée par l’Agence France-Presse. Les usagers qui signalent des informations qui paraissent fausses se voient attribuer une note de fiabilité de 0 à 1 déterminée par leur aptitude à distinguer les vraies histoires des fausses.

C’est l’un des nombreux outils qui servent à alerter les équipes chargées d’éliminer les contenus suspects. Facebook a démenti qu’il s’agissait d’un système de notation global de ses abonnés comme le laisse entendre le Washington Post.