Les Etats-Unis ont été remplacés par le Royaume-Uni au sein d’un groupe de travail chargé de redessiner le réacteur à eau lourde d’Arak, dans le centre de l’Iran, a annoncé mercredi le directeur de l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran (OEAI).
« Après le retrait unilatéral des Etats-Unis du Plan d’action global conjoint (JCPOA), le Royaume-Uni a remplacé les Etats-Unis dans le groupe de travail chargé de redessiner le réacteur à eau lourde d’Arak », a indiqué à la chaîne d’Etat IRIB le directeur de l’OEAI, Ali Akbar Salehi.
M. Salehi a également déclaré que le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire n’avait pas affecté les activités nucléaires civiles de l’Iran, que ce soit en termes d’exploration, de recherche et de développement, de construction de nouvelles centrales, ou encore d’activités comme la production de médicaments ou de structures hospitalières.
Les projets nucléaires de l’Iran « progressent bien et ne rencontrent aucun obstacle », a-t-il ajouté.
En vertu du JCPOA, signé en 2015 entre l’Iran et six grandes puissances mondiales, l’Iran avait accepté de redessiner le réacteur d’Arak, un réacteur expérimental de 40 mégawatts, afin de réduire drastiquement sa capacité à produire du plutonium.