Encore un coup monté des occidentaux qui se prépare pour justifier leurs bombardements sur le Syrie, et pour protéger leurs petits « copains » jihadistes, considère Monique Gimenez, militante française anti-guerre et antimondialiste.
Le mécanisme de concertation franco-russe en Syrie a montré des points positifs, notamment dans l’acheminement par les avions russes de l’aide humanitaire française. Ce qui est positif.
Par contre, on trouve incohérent que d’un côté on s’allie avec la Russie sur la question de l’aide humanitaire, qu’on participera au sommet Moscou – Paris – Berlin sur le règlement pacifique du conflit en Syrie, qui se déroulera en septembre à Ankara et, d’un autre côté, on est prêt à s’allier avec les USA et l’Angleterre pour bombarder la Syrie pour, soi-disant, l’utilisation d’armes chimiques par l’armée syrienne.
On n’a jamais eu les conclusions de l’OIAC suite aux bombardements d’avril dernier pour le même motif. Ce qui est curieux, est que ce scénario se réédite de la même manière que ce qui s’est passé en avril dernier, à savoir :
1) 2ème cas d’empoisonnement au Novitchok d’un couple anglais amenant au décès d’une des deux personnes, débouchant sur une accusation de la Russie ;
2) Accusation de l’armée syrienne sur l’emploi d’armes chimiques. On reprend les mêmes accusations, et on recommence.
Décidément, ça se voit que ces occidentaux n’ont rien d’autres à se mettre sous la dent, et nous ressortent systématiquement les mêmes accusations. Il faut qu’ils arrêtent, plus grand monde ne les croit plus. Il conviendrait que la France se situe une bonne fois pour toute d’un côté ou de l’autre, mais on ne peut pas faire le grand écart entre les deux quand ça nous intéresse. Un moment donné, il faut faire un choix et ne plus déroger, on sera plus crédible.
DOSSIER : Trio criminel France – Etats-Unis – Angleterre