En marge de la cérémonie de signature d’un mémorandum d’accord entre le ministère des Affaires étrangères et le ministère de la Santé, du traitement et de l’éducation à Téhéran samedi, le MAE iranien Zarif a fait une intervention.
«Si le monde ne parvient pas à lutter contre les Etats-Unis, ils devront payer plus cher que ce qu’ils ont payé pour le PAGC», a-t-il déclaré.
L’Iran continuera à s’entretenir avec différents pays, a indiqué M. Zarif, ajoutant que Téhéran avait repris ses négociations au niveau des vice-ministres des Affaires étrangères et que le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, et le vice-ministre britannique des Affaires étrangères.
Il y a quelques mois, Araqchi était en Angleterre et rien ne s’est passé et il est du devoir du vice-ministre iranien des Affaires étrangères de tenir de tels entretiens, a déclaré Zarif.
Lors de toutes les négociations, les deux parties examineront les questions d’intérêts mutuels ainsi que les développements régionaux et internationaux, a-t-il déclaré.
Les discussions entre l’Iran et l’Angleterre seront centrées sur le G4 + 1, la mise en œuvre du PAGC, l’accès aux sources bancaires et les ventes de pétrole iranien qui ont été stipulées au PAGC, a indiqué Zarif.
Comme cela a été déclaré précédemment, le temps est venu pour les Européens d’agir conformément à leur engagement politique face au PAGC, ce qui pourrait leur coûter cher, mais de toute façon et s’ils ne veulent pas profiter des avantages du PAGC et maintenir leurs réalisations internationales, a-t-il déclaré.
Ils devraient payer le même prix que la République islamique d’Iran, a déclaré Zarif.