La ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal a condamné aujourd’hui « avec la plus grande fermeté » les tags antisémites visant le président de l’Université Grenoble-Alpes (UGA), qui ont été découverts dans la matinée sur le campus grenoblois.
« Les graffitis antisémites ciblant Patrick Lévy sont inacceptables. Je les condamne avec la plus grande fermeté, tout comme les autres dégradations intervenues cette nuit. L’antisémitisme n’a pas sa place à l’université #ne rien laisser passer », a tweeté Frédérique Vidal.
Cette dizaine de tags, parmi lesquels ceux visant Patrick Lévy, ont été inscrits sur les murs du campus universitaire vraisemblablement dans la nuit de hier à aujourd’hui. L’un d’entre eux mentionne « La rentrée, ça gaze(ra) ? ». Ils ont été effacés dans la journée. « C’est surtout beaucoup de bêtise et je ne souhaite pas commenter les attaques personnelles », a indiqué à l’AFP Patrick Lévy, ajoutant que l’université avait porté plainte pour l’ensemble des dégradations, sans mentionner de caractère antisémite dans les graffitis.
Le député de l’Isère Olivier Véran a lui aussi condamné « ces tags et autres dégradations de nos biens publics avec la plus grande fermeté ». La lecture des tags « laisse peu de place au doute quant à leur caractère antisémite. Tout cela représente une escalade scandaleuse qui n’est hélas pas nouvelle dans la prétendue lutte globale que certains extrémistes souhaitent par ces actes lâches conduire contre les fondements de notre société », écrit Olivier Véran dans un communiqué.
« Inacceptable dégradation de bien public. Il n’y a pas de place dans notre territoire pour la violence antisémites », a tweeté le maire écologiste de Grenoble Eric Piolle.