A Téhéran, on est sûr que le trilatérale sur la Syrie présente un pas vers la Paix

Le sommet entre la Russie, la Turquie et l’Iran sur la Syrie devrait se tenir à Téhéran le 7 septembre au niveau des chefs d’État et des ministres des Affaires étrangères, comme la suite de la réunion d’Astana organisée au Kazakhstan à la mi-mars.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a affirmé lundi, que le prochain sommet trilatéral entre l’Iran, la Russie et la Turquie, au sujet de la Syrie, constitue «un pas en avant vers la paix, la sécurité et la stabilité» dans ce pays déchiré par la guerre.

Le sommet devrait se tenir à Téhéran le 7 septembre au niveau des chefs d’État et des ministres des Affaires étrangères, dans le sillage de la réunion d’Astana organisée au Kazakhstan à la mi-mars.

« Il n’est pas logique d’imaginer que la crise prolongée en Syrie serait résolue par une réunion mais nous pensons que la seule solution possible est politique », a déclaré le porte-parole du ministère, Bahram Ghasemi, lors de sa conférence de presse hebdomadaire.

Le sommet devrait également aborder la situation dans la province d’Idlib (nord-ouest), près de la frontière turque.

En avril dernier, les dirigeants des trois pays, Recep Tayyip Erdogan, Vladimir Poutine et Hassan Rouhani, se sont rencontrés à Ankara pour discuter des moyens de résoudre le conflit qui se poursuit depuis sept ans en Syrie.

Les trois pays médiateurs se portent garants d’un projet de cessez-le-feu en Syrie et tentent depuis 2016 de favoriser des pourparlers de paix en vue de résoudre le conflit syrien.

Ghasemi a indiqué que les conseillers militaires iraniens resteront en Syrie à la demande du gouvernement syrien pour poursuivre ce qu’il a qualifié de «lutte contre le terrorisme».

L’Iran et le groupe chiite Hezbollah sont des alliés du régime de Bachar al-Assad, dont les forces combattent les groupes d’opposition dans une guerre civile meurtrière depuis 2011.

Le conflit a fait des centaines de milliers de victimes, et des millions de déplacées.