Le président du Club des prisonniers palestiniens (ONG), Qaddoura Fares, a déclaré lundi que les autorités israéliennes ont confisqué 1 800 livres à des détenus palestiniens.
Fares a indiqué, dans un communiqué, que l’administration pénitentiaire « a commencé à mettre en œuvre une politique de la terre brûlée, en resserrant l’étau sur les détenus, sur les recommandations du ministre de la Sécurité intérieure. »
Le président du Club des prisonniers palestiniens a mis en garde contre la gravité de la situation dans les prisons israéliennes, soulignant qu’Israël n’a jamais cessé de priver les détenus de leurs droits.
De son côté, le Secrétariat général de l’Union générale des écrivains palestiniens a condamné la confiscation de 1800 livres à la prison de Hadarim.
« Cette action est dirigée contre la conscience culturelle des détenus, bien que tous les livres confisqués soient des ouvrages sans rapport avec les questions politiques, sécuritaires ou militaires », a déclaré l’Union des écrivains dans un communiqué.
La prison de Hadarim, qui compte environ 120 détenus, est la seule où certains prisonniers peuvent poursuivre des études supérieures, a noté la même source.
Quelque 6500 Palestiniens, dont 350 enfants, 62 femmes, et 6 députés, sont détenus dans les prisons israéliennes, selon des données officielles palestiniennes.