Monique Gimenez, militante française, a fait parvenir dans notre rédaction sont opinion sur les événements en Syrie et leur développement ultérieur dans le contexte des tentatives des USA de sauver coûte que coûte les derniers combattants jihadistes.
Je remarque, écrit Mme Gimenez, qu’à chaque fois que l’armée syrienne, avec ses alliés russes et iraniens, est sur le point de s’emparer d’une poche dans laquelle se sont repliés les terroristes, les occidentaux ressortent systématiquement l’accusation d’utilisation d’armes chimiques par l’armée syrienne, et menacent de bombarder la Syrie.
Or, ces accusations ne tiennent pas. Quel besoin aurait l’armée syrienne d’utiliser des armes chimiques alors qu’elle est en position de force ? Ca ne tient pas.
Contrairement à ce qu’ont prétendu les occidentaux, ils ne sont pas là pour anéantir les terroristes, mais pour les soutenir dans le but de renverser Assad et se partager le pays et les richesses. Les situations en Irak et en Syrie sont différentes. En Irak, la question des couloirs humanitaires ne se posaient pas étant donné qu’il n’y avait que la coalition occidentale, alors qu’en Syrie ils doivent faire face à l’armée syrienne aidée de la Russie et de l’Iran. Dans ces conditions, et voyant que les terroristes du groupe « Jebhat en-Nosra » sont sur le point d’être anéantis car n’ayant plus de point de repli, les USA évoquent les problèmes de catastrophes humanitaires et souhaitent qu’il y ait un couloir humanitaire pour sauver un maximum de ces terroristes.
Malheureusement, il sera difficile d’éviter la mort de civils, en sachant très bien que les terroristes ont pris en otage la population civile et qu’ils l’utilisent comme bouclier humain. Avec l’instauration d’un couloir humanitaire, certains de ces terroristes en profiteront pour passer à travers les mailles du filet, et le problème sera de savoir où ils iront. Il n’y a pas le choix : il faut les anéantir sur place pour éviter qu’ils ne se replient dans les pays frontaliers de la Syrie et, pourquoi pas, débarquer en Europe en s’intégrant aux migrants, ce qui serait dangereux.
Par ailleurs, notre experte note que les USA, sont à l’origine de la création des Talibans en Afghanistan qui ont été utilisés contre l’armée soviétique, ainsi que de Daech qui sévit en en Irak et en Syrie. Comme cela arrive toujours dans ces cas-là, les créatures se retournent contre leur maître.
Trump évoque le retrait étasunien de la Syrie, mais ce retrait s’organiserait dans quelles conditions ? Je vois mal les étasuniens quitter ce pays sans avoir rien mis en place. Cette dernière grande offensive permettra, je l’espère, à ce peuple de retrouver la liberté et sa souveraineté. Cette guerre terminée, il restera le plus dur à faire : la reconstruction sur le plan infrastructures, économique, politique.