La célèbre journaliste guerre Darya Aslamova, sur sa page Facebook, a évalué les progrès de l’enquête de l' »affaire Skripal ».
Parmi les nombreuses versions – du sarrasin empoisonné à la ventilation dans la cabine de la voiture – les Britanniques ont choisi la poignée de porte, sur laquelles que les agents de GRU auraient des aspergées d’un agent neuro-paralytique d’action instantanée, écrit la journaliste.
« Alors : les Skripal quittent la maison, et tous les deux saisissent la poignée. Mais rien de terrible n’arrive. Ils montent dans la voiture et vont au parking du centre de Salisbury. Le temps est excellent (rappelez-vous combien de fois ont a évoqué que la pluie aurait lavé des substances toxiques). Au contraire, les Skripal se sont installés dans un pub dans la rue, dans un endroit magnifique où une cascade coule. Ils boivent de la bière, profitent de la vie, se prélassent au soleil. Les verres, entre autre, n’ont rien eu, (Ils auraient dû être emportés par la serveuse et, au moins, elle aurait dû se sentir mal !) Après, il se promènent vers le petit restaurant « Zizi », où ils déjeunent tranquillement surveillés des caméras. Et là, ils sont soudainement devenus si mauvais qu’ils ont à peine rampé jusqu’au banc le plus proche du parc et sont tombés inconscients », analyse le journaliste.
C’est-à-dire qu’au moins trois heures se sont écoulées depuis le moment de l’empoisonnement avec l’agent de combat. Les deux survivent miraculeusement, mais où ils se trouvent à présent et ce qu’ils sont, seul le renseignement anglais le sait, – conclut Mme Aslamova.