Affaire Skripal : la Russie accablée à l’ONU

Les Etats-Unis, la France, l’Allemagne et le Canada se sont accordés avec les Royaume-Uni pour déclarer que le gouvernement russe avait « quasi-certainement » approuvé l’empoisonnement de l’ancien espion Sergueï Skripal et de sa fille à Salisbury, dans le sud de l’Angleterre.

Ce jeudi à New York, lors d’une réunion glaciale du Conseil de sécurité de l’ONU, la Russie a nié en bloc :

« _C’est nous qui appelons Londres à collaborer. Ce n’est pas Londres qui nous appelle à collaborer. Et Londres refuse cette collaboration », a dénoncé l’ambassadeur russe au Conseil de sécurité de l’ONU, Vassily Nebenzia.

« Londres a besoin de cette affaire pour un seul objectif : Déclencher une hystérie anti-russe répugnante et rallier d’autres pays à sa cause« , a-t-il poursuivi.

« Je l’ai déjà dit devant cette assemblée, mais je le répète : vous ne faites pas appel à un incendiaire pour éteindre un feu. Vous le faites encore moins quand c’est lui qui a mis le feu« , a répondu l’ambassadrice britannique Karen Pierce.