Un avion russe « Il-20 », avec 14 militaires à bord, a disparu des écrans radar, dans la nuit du 17 au 18 septembre, alors qu’il survolait la Méditerranée orientale.
« Le contact a été rompu avec l’équipage d’un Il-20 au-dessus de la mer Méditerranée à 35 kilomètres des côtes syriennes alors qu’il revenait à la base aérienne de Hmeimim » en Syrie, a en effet indiqué le ministère russe de la Défense. Et d’ajouter que des recherches ont été lancées pour tenter de retrouver les occupants de cet appareil.
Au moment de la disparition de l’avion russe, c’est à dire, selon Moscou, à 23H00, le 17 septembre (20H00 GMT), un raid aérien israélien, était en cours à Lattaquié. D’après l’agence officielle syrienne SANA, l’Institut des industries techniques était alors visé. Selon Moscou, 4 F-16 étaient impliqués.
« Notre défense anti-aérienne a été déclenchée pour contrer des missiles hostiles tirés depuis la mer en direction de la ville de Lattaquié et en a intercepté certains avant qu’ils n’atteignent leurs cibles », a affirmé une source militaire syrienne, avant l’annonce de la disparition de l’Il-20.
« Nous ne faisons pas de commentaire sur des informations étrangères », a-t-on fait valoir du côté israélien, comme il est d’usage.
Cela étant, le ministère russe de la Défense a également affirmé que, au moment du raid présumé israélien à Lattaquié, des missiles avaient été tirés par la frégate multimission (FREMM) « Auvergne ».
« Des moyens radar russes de contrôle de l’espace aérien ont enregistré des tirs de missiles depuis la frégate française « Auvergne » se trouvant dans cette zone », a en effet affirmé l’état-major russe. Ce qui a été rapidement démenti par l’État-major des armées (EMA), à Paris. « Les armées françaises démentent tout implication dans cette attaque », a-t-il répondu à l’AFP.
Enfin, un porte-parole du Pentagone s’est précipité de dire en assurant que les « missiles n’ont pas été tirés par l’armée américaine. »