L’Iran a rejeté la proposition des États-Unis sur les négociations, affirmant que Washington avait violé les termes du dernier accord majeur, dont ils avaient convenu, il s’agissait d’un accord nucléaire de 2015.
En mai, le président des États-Unis, Donald Trump, a retiré le pays de cet accord nucléaire, qui restreignait les activités nucléaires de l’Iran en échange d’une exemption de sanctions.
L’envoyé spécial des Etats-Unis pour l’Iran, Brian Hook, a déclaré mercredi que Washington souhaitait maintenant négocier un traité qui inclurait le programme de missiles balistiques de Téhéran et son comportement régional. Hook a déclaré que le nouvel accord que Washington espérait signer avec l’Iran ne serait pas un « accord personnel entre les deux gouvernements ».
« Les Etats-Unis ont également violé leurs obligations conventionnelles … Apparemment, on se moque des Etats-Unis, appelant à la paix », a écrit le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, sur Twitter.
Cinq autres puissances mondiales qui ont signé l’accord de 2015 avec l’Iran – la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, la Chine et la Russie – ont tenté de le sauver, estimant qu’il offrait la meilleure chance d’arrêter l’Iran pour développer une bombe nucléaire. Téhéran affirme également que ses travaux nucléaires visent à produire de l’électricité et à d’autres fins pacifiques.